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Zoom sur Sarah Bahbah

  • Photo du rédacteur: Music Discover
    Music Discover
  • 26 avr. 2021
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 août 2022

Aujourd’hui on te parle de Sarah Bahbah, une photographe et réalisatrice de talent.


D’origine palestinienne, élevée en Australie, Sarah Bahbah vit désormais à Los Angeles. D’abord photographe dans les festivals, son intérêt pour cet art tend rapidement à illustrer l’expérience humaine dans toute sa complexité.

Inspirée par le cinéma, elle décide d’utiliser les sous-titres pour illustrer ses photos. Le but, associer une image forte avec une phrase ou des mots impactants.

Elle créée plusieurs séries de photographies avec différents thèmes tels que les relations amoureuses, le sexe, l’abus sexuel… Tout cela en abordant un point de vue féminin.

Chaque photo peut se « lire » individuellement mais peut également se comprendre plus globalement parce qu’elle fait partie d’une série qui raconte une histoire, comme un film !

En plus de ses nombreuses séries de photographies, elle a également réalisé trois clips de Kygo en reprenant toujours sa marque de fabrique : les sous-titres.



Le premier clip de Kygo réalisé par Sarah Bahbah a été Think About You.

Ici, le personnage de Dylan Sprouse, Jax, fou amoureux, essaye de séduire Ariel, jouée par Khadijha Red Thunder. Cependant, celle-ci se sent vite étouffée par l’amour de son partenaire qui devient alors oppressant. En voulant la faire sienne avec insistance, Jax finit par la faire fuir.

Même si au début, la phrase « Be Mine » *(soit mienne) peut paraître romantique, ce clip nous montre bien que l’amour ne doit jamais être une prison.

Pour ce clip, la photographe désirait explorer de manière dramatique l'échec d'une relation amoureuse causée par le fait que les deux personnes aient des langages amoureux différents.




Dans ce deuxième clip, réalisé pour le morceau Not Ok, Sarah Bahbah a choisi d'illustrer l’injonction de la société et des réseaux sociaux à être parfaites. On y voit des femmes avec des angoisses et des insécurités à force de trop se comparer, notamment sur Instagram. Plusieurs personnalités connues des réseaux sont présentes, comme Alexis Ren, DomiNque Perry, Gia Gunn, Ashley Moore, Jenn Im... Dont la plupart sont considérées comme « parfaites », selon les normes de la société actuelle, mais qui pourtant doutent aussi d’elles-mêmes.

Sur les réseaux sociaux, il est facile de montrer une facette de nous parfaite et sans défaut. Tout le monde désire montrer à quel point sa vie est formidable même si en réalité elle ne l'est pas complètement.

Le but de Sarah Bahbah, à travers cette vidéo, est de monter à quel point il est important de se recentrer sur soi. Selon elle, beaucoup de personnes jouent des rôles construits par les réseaux sociaux, la chose la plus authentique et la plus apaisante est donc de se retrouver avec soi-même.




Ce troisième et dernier clip nous raconte l'histoire d'une femme qui retrouve toute sa force et sa puissance après une relation où elle n’était pas aimée à sa juste valeur. Ce que la réalisatrice désire nous montrer ici, c'est que le personnage masculin n'est pas investi émotionnellement dans cette relation, contrairement à sa partenaire. Cela crée donc un décalage entre eux, puis mène finalement à une rupture.

Sarah Bahbah explique la vidéo en déclarant : "Mon intention était de pousser plus loin la conversation sur les émotions et les relations, en explorant les perceptions. En regardant ce clip et en écoutant cette chanson, je veux que vous réfléchissiez à la façon dont votre univers rencontre l'univers de votre bien-aimé."

Ce qu’on retiendra surtout de ce clip c'est la bad bitch attitude du personnage de Laura Harrier et la scène, particulièrement forte, où elle danse sur le bar dans sa robe verte.


La force du travail de Sarah Bahbah est le fait qu’elle trouve toujours les mots justes. Ses sous-titres illustrent certaines émotions ou pensées avec brio.



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